jeudi 31 octobre 2013

La vie sur les routes du Rajasthan (Jodhpur, Pushkar, Udaipur du 25 au 30 oct)



Nous arrivons à la fin de notre trip dans le Rajasthan. Ce soir, si tout se passe bien, nous prenons le train pour Mumbai. Nous avons passé 2 semaines sur la route, en compagnie de Kashmira notre chauffeur de maître. Voici une forme de petit bilan, ainsi que les impressions que nous laissèrent les 3 dernières villes que nous avons visité. 



Au début, on était un peu mitigé quand à notre décision de prendre une voiture avec chauffeur. On avait un peu peur d'être promené comme un couple de retraité et de passer à côté de beaucoup de chose. Notre suspicion était à son comble lorsqu'il essaya de nous trainer dans les bazards où il touchait des comissions. On avait du mal à comuniquer avec lui à cause de son accent à couper au couteau et de son faible niveau d'anglais. De plus, il se comportait comme un majordome vis à vis de nous ( yes sir! Yes madam'! Toujours à nous ouvrir la porte... ect...) ce qui nous mettait mal à l'aise. 



Mais on a finit par débloquer la situation et peu à peu à créer des liens d'egal à egal. Il apprécia que l'on s'interresse à sa langue, à sa culture, que aimions manger dans les mêmes restaurants que lui. Il finit par comprendre ce que l'on recherchait dans ce voyage. On a passé de très bons moments avec lui, on est allé au ciné ensemble, on a trinqué plus d'une fois. Peu à peu il est devenu notre tcha tcha (tonton) de la route.
C'est avec une pointe au coeur que nous lui avons dit au revoir. Cet homme d'une cinquantaine d'annés au sourire comunicatif, fut toujours de bons conseils. Il offrit les armes,pour se defendre dans ce pays, aux deux chatons sans collier.



La voiture est vraiment le meilleur moyen pour visiter cette region. Elle nous a permis de voir :



La progression de la vegetation vers le desert, les routes cabossées et ensablées, les bergers et leurs troupeaux, les saris colorés florissants dans les champs, la vie animée des routes, les pauses dans des "tchaï vala" (vendeur de thé) paumés, des paysages magnifiques, toutes sortes d'animaux, des temples escarpés...
Tout ça dans le doux confort d'une Tata dernier cris.



Aucune préoccupation, on peut enfin prendre le temps de s'écouter soi-même. On est libre de penser, de lire, d'écrire...



Et la vie sur les routes du Rajasthan, comme au hasard de nimporte quel chemin, est aussi faite de belles rencontres. 



Il y a quelque chose de rassurant lorsque l'on croise d'autres voyageurs. C'est comme un petit bol d'air pure de rencontrer toutes ces belles personnes. On échange à propos de nos expériences, de nos ressentis. Et puis on se donne de bons tuyaux pour continuer la route. Très souvent on se rend compte que l'on vit tous les mêmes choses. Nous sommes plus ou moins tous égaux face à l'Inde. 



Impressions sur Jodhpur:



On est resté malheureusemnt qu'une nuit, mais l'on en garde un très bon souvenir. Jodhpur la bleu est vraiment une très charmante ville où il est agréable de se promener. Lassés de visiter des forts, on a opté pour une visite plus sensasionelle!



Impressions sur Pushkar:



Haut lieu de la spiritualité indienne, il fait bon vivre dans ce village. C'est l'un des endroits que nous avons préferé, on y retournerait avec plaisir. Construite autour d'un lac sacré, elle rescence presqu'autant de temple que d'habitants. On a aimé particulièrement grimper en haut d'un temple perché sur une colline pour admirer le lever du soleil et faire des balades à moto dans la campagne desertique.



Impressions sur Udaipur:



Ville très romantique, on se croyait comme dans un film bollywoodien. On a aimé regarder le soleil se coucher sur les lavandières des bords du lac pichola, se faire un diner aux chandelles (manger de la viande aprés 15 jours de regime vegetarien!) et asister à un spectacle de danse dans la cour d'une ancienne haveli (ok spectacle pour touriste mais de qualité).









Ca aura été deux semaines magnifiques en mode maharadja. Maintenant place à l'imprévu!



mardi 29 octobre 2013

The silk road (Mandawa, Bikaner, Jaisalmer 20/10-25/10)


Nous vous amenons maintenant dans la traversée du Shekawati jusqu'au desert du Thar.
C'est ici que les riches marchands Marwaris s'établirent sur le chemin des caravannes sillonants de l'orient à l'occident.
Transportant avec eux textiles, epices, pierres, opium, ils s'éjournaient dans de riches batisses que l'on nomme Haveli.


Les havelis sont de grandes maisons disposant de cours interieures permettant de loger les caravaniers et leurs chameaux. Richement ornementées de fresques, elles etaient des lieux de repos, de commerce et de divertissement.
Il y avait des danseurs, des musiciens, des marionettistes. Un patrimoine local aussi riche que les marchands qui les frequentaient. 

 
Avec l'expenssion de l'empire des Indes britaniques, des chemins de fers se construisirent. Un imensse port apparait dans la baie de Bombay et la fondation du premier comptoir de la compagnie des Indes orientales à Calcuta. Tout ces changements perturbèrent la trajectoire de la route de la soie, et les havelis se vidèrent peu a peu. Certaines riches familles, sentant que le vent tournait, reussirent a tirer leur epingle du jeu, desertant la region et laissant la garde des havelis à de lointains cousins. (Comme notament la famille de Lakshmi Mittal, qui a recement racheté son concurent français Arcelor. Et l'empire Tata qui règne sur une partie de l'economie Indienne depuis des generations.)

Le passé prestigieux de la region n'est plus qu'un spectre allimenté par les cars de touristes.


Les havelis sont transformées en hotels de luxe ou bien en musées délabrés. En fait, le mot "haveli" fait vendre ; nom d'hotel, restaurant, monument... (Pourvu qu'il y ai une peinture sur l'entrée.)

Les chameaux ne transporte plus des pierres precieuses mais des touristes en quete de nouvelles experiences. (Moi j'etais quand même contente sur mon chameau...)


La culture locale se perd, transformée pour plaire au tourisme de masse.

A Mandawa, nous avons fait une rencontre marquante, nous permettant de faire ce triste état des lieux de la culture au Rajasthan.

A la recherche d'une flamme pour allumer ma cigarette, je rencontre un balayeur qui m'offre gentilment son paquet d'allumettes.

Fatigués de la route, éreintés de l'etiquette touriste collée sur notre front sans arret. On commençait a perdre espoir vis à vis des echanges que l'on pouvait avoir avec les locaux.
Plus tard dans la soirée, entandant de la musique dans la cour de notre hotel, nous decouvrons avec surprise notre balayeur, animant un petit théâtre de marionette traditionelle.


La cour etait vide, les spectateurs preferant, sans doute, l'ambiance intimiste de leurs chambres. Il se proposa de rejouer pour nous. Voyant la fatigue sur leurs visages, je lui proposait de me montrer plutot les ficelles du metier. Ce qui ouvrit le dialogue avec lui.
Dans un anglais approximatif, il nous expliqua qu'autrefois les marionettes etaient un media. Elles permetaient de transmettre les histoires. Ces marionettes à fil sont manipulées au rhytme de musiciens et de chants contant les aventures. Les spectacles pouvaient durer toute la nuit dans les havelis. 


Aujourd'hui la technique demeure mais les histoires se meurent.
Depuis des generations, les hommes de sa famille se transmettent le secret de cet art. Mais ces cinq fils preferent se tourner vers la musique.
Pour cause, comme en France, les debouchées sont plus simples pour les musiciens.
La marionette a perdu son public.
Il n'existe aucune forme de subvention pour les artistes, la location de salle est exorbitante et il n'existe aucun festival visant a preserver cet art.
Tout comme les havelis, la survie du théâtre de marionette du Rajasthan depend du tourisme. La marionette devient un objet de decoration.
Dix heures de spectacles sont transformés en cinq minutes de demonstration pour les hotels. (Comme le guignol lyonnais, la marionette du Rajasthan n'interesse plus que les enfants, et les chatons sans collier.)



Avec beaucoup de surprise, nous nous sommes rendu compte, que ce balayeur en savait long sur la marionette. Il nous a parler de toutes les formes de marionette existantes, nous citant même le nom de la compagnie le Royal Deluxe. Son regard petillait de passion en nous parlant de sa discipline.
Ce qui nous a chamboulé, c'est que cet artiste travaille toute la journée à nettoyer des chambre, et le soir à faire des demonstrations devant un public désinteressé. (Une photo souvenir et direction le buffet de l'hotel...) Alors que ses ancetres jouaient sans doute dans la cour des Maharajahs.
 

lundi 28 octobre 2013

Notre experience avec Bollywood.

A Jaipur, nous avons assisté a notre première séance made in India, dans l'un des plus beau cinema de l'Inde (Le Raj Mandir, construit par les fils du plus grand joaillier de la ville).


Si pour vous "Boss" évoque une marque de luxe, c'est que vous ne faites pas partie du milliard de spectateur touchés par la campagne de pub de ce film.
Bollywood (Mumbai) produit plus de 1000 films par an, près de 3 par jour. Ce qui fait d'elle la plus grosse production mondiale en matiere de cinema.
"Boss" est la tête d'affiche du moment, on trouve des pancartes de ce film même dans des petits villages.

De quoi ça parle ?
Bien que les trois heures de film soit en Hindi, on a tout compris.
L'histoire tourne autours d'un professeur d'ecole qui a deux enfants adoptifs. Le plus agé se fait chasser de l'ecole et devient parain de la mafia, et l'autre devient policier.
Des années plus tard, le gentil policier vit une histoire d'amour impossible (pour changer !) avec la fille de son superieur. Il demandera de l'aide a son viel ami mafioso (mais gentil quand même). Celui-ci prouvera ainsi sa redemption a son ancien professeur en vainquant le mechant (ce qui consiste a casser la gueule au pere de la jeune fille) rendant cette amour possible.

Ce qu'on en pense, ce qui nous a marqué :
En gros l'histoire est manichéenne et previsible, sans vraiment grand interet. Il est impossible de determiner un genre precis (comique, action, romance, drame...) tout se melange comme du curry massala.
On a beaucoup rigolé ; nombreux faux raccords, des scenes de combats surréalistes, des chorégraphies subitent...
Le plus étonant c'est vraiment la réaction du public dans la salle. On s'est cru à un match de foot !!!
Les gens se lèvent, applaudissent les acteurs, appostrophent le méchant... Et à de nombreux moment, on entend dans la salle comme des bruits d'animaux sans vraiment comprendre pourquoi.
Même avant le debut du film, c'est l'hystérie totale pendant les pubs. Cependant, bien cinq minutes avant la fin du film, tout le monde s'en va une fois le méchant vaincu.
Apparement le réalisateur devait s'en douter, car nous, bons français, nous étions les seuls a contempler l'absurdité du génerique de fin. (L'histoire se deroulant pourtant en Inde) Le clip de fin se téléporte subitement dans un ranch au Texas.


Une critique de la société Indienne :
Plutot logique finalement, car avec beaucoup de dérision ce film tend un miroire de la société indienne moderne. Celle qui à la sortie du ciné, se rue dans les Macdo, Kfc, Domino's pizza... Sappé comme des cowboys ; jean et chemise à carreaux (en mode Lucien 2010). De même, le nom du film, l'histoire en soit (flic vs mafia) renvoient aux films d'actions americains.
Bref tout ça pour dire que l'Inde moderne transpire le capitalisme.
De plus, comment ne pas parler de l'idéal masculin qui se dégage de ce film. A part une scène où l'on voit l'actrice principale sortir d'une piscine en bikini (sous les sifflements des spectateurs dechainés), le reste du film elle porte des tenues plus ou moins traditionnelles lui couvrant le corp. Elle n'a aucun libre arbitre et doit dire, en tout et pour tout, trois repliques sur les trois heures de film.
Les autres femmes que l'on voit sont des figurantes occidentales (probablement pêchées a Goa) dans une scène de boite de nuit. Elles se trémoussent comme dans des clips de rap US, en mini-jupe, tout en buvant sans moderation toute sorte d'alcool. Image très pure de la femme blanche... (Cela explique peut-etre en partie les regards insistants des hommes, et les regards réprobateurs des femmes portés sur Marie)
Au final, la figuration pour les films de Bolywood ; on fera l'impasse. De plus, on a lu que près de 100 000 jeunes acteurs Indiens ont failli se mettre en grève en 2008, lassés que les occidentaux ne leur retirent le pain de la bouche...

Fatherpur sikri : moment de paix sur la route entre agra et jaipur

Dernière étape avec les empereurs moghol avec d'arriver au pays des maharadjas. Ce fut une simple excurssion sur notre route (mais on y serait bien resté...).


Avant tout un peu d'histoire du lieux:
Cette citadelle a été bâtie par l'empereur Akbar (le grand père de sha jahan, celui qui a construit le taj mahal... si vous suivez..). Devenue capital de l'empire moghol, elle fut pourtant abandonné à peine 15ans après sa construction car l'apport en eau ne suffisait pas à subvenir au besoin de la population.

La petite histoire maintenant:
Akbar était un souverain à l'esprit très curieux, il avait, pour cela, 3 femmes (qui avait chacune leur propre palais afin de ne pas créer de querelles). Elles étaient toutes les 3 de religions différentes : une hindou, une musulmane, et une catholique. Mais aucune d'elles n'arrivaient à lui donner un héritier. L'empereur, inquiet, alla trouver l'ermite Sheikh Salim Chishti en haut de la colline de Sikri. La benediction du saint lui apporta 3 fils avec son épouse musulmane. Pour le remercier, il decida de construire sa forteresse en ces lieux.
Une charmante histoire qui fait de cet endroit, un lieu saint, où pelerins de toutes religions viennent faire un voeu sur la tombe de l'ermite.


Il est en deux parties : le palais et le jama masjid (partie consacré à l'ermite).
Nous on s'est plus consacré au jama masjid. Il y a vraiment de bonnes energies qui se dégage de ce lieu de tolerance spirituelle.
La mosquée, toujours en activité, appelle, de part son architecture (symboles des 3 religions gravés dans les ornements des voutes) au partage et à la reflexion.
Ce n'est peutêtre pas pour rien que sur l'immense porte d'entré, à côté des versets du coran, est écrit la formule : "le monde n'est qu'une passerelle traverse le sans bâtir ta maison".



C'est un homme du village qui avec passion nous a guidé à travers ces pierres et nous a apporté beaucoup de clef pour nourir notre route. On a eu de vrais échange avec lui. Une bribe de conversation me reste en mémoire :
"Nous: et toi c'était possible pour toi, où rêves tu d'aller, de voyager?
Lui: je suis heureux dans le village où j'ai grandit, j'ai une femme que j'aime, des enfants et de quoi subvenir à leur besoins, alors pourquoi partir?"
Son sourire émanait une profonde sérénité...





Petits chatons foufou,


           on a encore beaucoup 

de choses a apprendre...

vendredi 25 octobre 2013

Deux chatons à Jaipur : 18-20 octobre

Jaipur la rose, capitale de la terre des Maharajah. Une pierre sur trois dans le monde passe par ici, ce qui explique en partie sa richesse.


Ici les palais sont perchés sur des montagnes, flottent sur l'eau ou sont cernés de murailles en grès rose.
A onze kilometres de Jaipur : le fort d'Amber, ancienne capitale des Maharajah. Seulement accesible a pied, en jeep ou a dos d'elephant. Certes chevaucher un elephant c'est peu banal. Mais on ne regrette pas du tout d'y etre monté a pied, surtout quand on voit comment ils traitent ces ci beaux pachidermes.


 On a adoré se perdre dans les dedales du fort, avec des vues magnifiques sur les cretes allentours.



Puis, en direction de Jaipur, nous nous sommes arretés au bord d'un lac pour contempler Jal mahal. Splendide palais flotant sur l'eau. Bel exemple d'un caprice de Maharajah, puisque laissé a l'abandon après sa construction.


Dans le même genre ; le Jantar Mantar. Un maharajah fou d'astrologie fit construire d'immensses instruments d'observation. Dont un cadran solaire haut d'une trentaine de metre, donnant l'heure a deux secondes près...
Et evidement, nous avons admirer le city palace, actuel demeure du Maharajah de Jaipur. Où l'on a surtout aimé regarder les magnifiques armes et costumes de ces rajpouts megalo.


Mais Jaipur ce fut surtout deguster leurs specialités locales ; le kulfi ou glace a la pistache (quel meilleur moyen d'attraper la tourista ?). Mais surtout aller voir notre premier Bolywood dans le plus beau cinema indien ; le Raj Mandir (à découvrir dans un prochain article).
Ganesh, dieu de la chance, doit veiller sur nous. Car nous avons vu en quelques jours plus de beauté que d'autres n'en voient en une vie.
Le soir, en fermant les yeux, ces images reaparaissent. Nourissant nos imaginaires de ces decors ou fictions et realités s'entrelacent.
Et l'aube chassant la nuit, les deux chatons durent interompre leur recit.



Deux chatons a Agra : 17/18 octobre


Malgrès n'avoir passé qu'une seule journée dans cette ville, nous éprouvons une certaine satisfaction de nous enfuir en direction du Rajasthan.

Il regne ici, tout comme à Delhi, une pression urbaine très pesante. Peut-être est-ce une question d'adaptation ?



Il y a tout de même des choses incomprehensibles ici, comme l'entrée du Taj Mahal par exemple. Comment est-il  possible que pour acceder a l'une des sept merveilles du monde, il nous faut passer a travers un bazar deguellasse ? Et pourquoi a l'interrieur du fort d'Agra, l'un des plus beau palais qui soit, les locaux preferent nous prendre en photo plutot que le lieu en soit ? 


C'est comme si nous on se mettais a photographier les cars de chinois devant la tour eiffel... Finalement on se laisse prendre au jeu, c'est plutot amusant. Ça permet de creer le contact et on se sent comme des star locales.


C'est impressionant comme en Inde la laideur cotoit la beautée. Entre le Taj Mahal et le Fort d'Agra coule la Jumna. Du palais, on apperçoit le Taj tel un mirage de l'autre côté de la rive. On s'imagine aisement Shah Jahan, marchant sous la fraicheur des colonades en marbre blanc, scrutant au loin la tombe de sa bien aimée. Mais en y regardant de plus près, on apperçoit flottant sur l'eau des cadavres d'animeaux, des dechets en tout genre...  This is India ! Mais au final que restera t'il de tout cela dans nos souvenir ? L'emotion intense d'avoir pu comtempler une beau si inimaginable. D'avoir realiser un rêve d'enfant...


Où tout est si different, où l'ont se sent si different. Être en paix, avoir la flamme dans ces circonstances, est un exercice très enrichissant.