mardi 15 avril 2014

Le Népal : La vallée de Kathmandu



Il y a des temps immémoriaux, au coeur des montagnes Himalayennes, se trouvait un grand et splendide lac. Sur les rives de celui-ci, venait mediter un grand philosophe que les gens aimaient appeler "Bouddha". Originaire de la ville de Lumbini, dont il était le prince héritier, il décida plutôt de vouer sa vie à l'ascetisme. Après des années de retraite dans la foret il atteint l'illumination et invita ses fidèles à suivre sa voie. Ainsi il était devenu le Bouddha. Et de son séjour autour du lac naquit un lotus au beau milieu des eaux. 
La fleur resta là, intact, flotant paisiblement pendant des siècles. Bien longtemps après la mort de Bouddha, un second grand philosophe vint méditer au bord de ce lac. On l'appelait Manjushree, grand conquérant chinois, symbole de connaissance. Durant sa méditation, il perçu l'énergie du Bouddha originelle à l'interrieur du lotus siégeant sur le lac. Il décida donc propice de fonder un royaume sur ce lieu saint. On raconte que, tel le paladin Roland créant une brèche d'un coup de son épée Durandal, Manjushree ouvrit un passage dans la montagne avec sa lame, drainant ainsi les eaux du lac. La vallée de Katmandu était née.



Il y a des temps immémoriaux, dans cette fameuse vallée, des hordes de hippies en quête de defonse pas cher, et de pseudo spiritualité, arrivèrent. Ils accoutumèrent une partie de la population aux drogues dures, puis furent gentilment chassés par des legislations plus stricts. On raconte que certains hantent encore les prisons népalaises... Aujourd'hui ce sont les randonneurs qui viennent, en masse, souiller le toît du monde de leurs cannettes de coca et papier haribo. La polution est un gros problème ici.
Notament au niveau de l'air, les fumées toxiques reste tristement prisonnières des reliefs montagneux, ce qui fait la raison première de bien des décès chaques années. Ainsi la plupart des népalais portent un masque sur la bouche, leur offrant un sympathique look de ninja sherpa, ou de hooligan newar. 
Il est vrai que les Népalais sont vraiment sympathique. Mais en business ce sont de vrais enfants... Alors qu'ils ont les ressources necessaires pour devenir la Suisse de l'asie, ils en sont le pays le plus pauvre. Oui, plus pauvre même que l'Afghanistan (qui est en guerre depuis des lustres). Prenons l'exemple des energies ; le Nepal est, derriere le Brésil, le second pays le plus riche en hydroéléctricité. Mais pourtant, les habitants ont plus de huit heures de coupure d'electricité par jour ! Normal, ils en revendent plus de la moitié à l'Inde. Et biensure l'argent obtenu reste bien dans le bec des politiciens au pouvoir...
La liste des choses capilotractées est trop longues pour vous l'énumérer ainsi. Aussi il serait dommage de ne voir que cet aspect là du pays. Ce n'est pas une légende que de parler de la magnificence de ces paysages, de la gentillesse de ces gens. Le rythme est tranquil, les échanges sont très doux. Le népal n'a garder que les meilleurs parties des deux géants qui le cloisonnent. Il n'y a qu'a gouter sa cuisine pour s'en appercevoir. 
On y a passé un peu plus de trois semaines magiques à écrire, flaner, découvrir, chanter, faire la fête, manger, méditer, profiter, s'épanouir et puis s'aimer... 
(Surtout s'aimer.)