jeudi 30 janvier 2014

Le Chathakali

Make up personnage Arjuna
Voyager pour les chatons c'est aussi partir à la découverte de nouvelles formes d'art. Pour comprendre ce l'on vit actuellement, il est essentiel que nous vous parlons du Kathakali. Nous sommes comme plongé dans une autre dimension... Là où le monde renverse notre perception de la représentation dans les profondeurs de la tradition.

Début d'un spectacle de Kathakali
Le Kathakali est une forme de "théâtre dansé", qui conserve sa forme depuis plusieurs siècle. Cette art mélange, drame, danse, musique et rituel. Traditionellement joué dans les temples, le kathakali représente les épopées hindous du Mahâbhâta, du Râmâyana et de la vie de Krishna. Les spectacles durent toute une nuit (même si de plus en plus de formes courtes sont représentées).


Arjuna et une démonne
L'entrainement de l'acteur de kathakali est très physique (exercices issus pour la plus part de l'art martial kéralai : la kalaripayatt) car il doit pouvoir supporter plus de 20kg sur son corps et avoir l'endurance nécessaire pour tenir pendant plusieurs heures sur scène.


Regards d'enfant
Le Kathakali est un théâtre non-verbal. Le texte est chanté par les musiciens et l'acteur communique avec des mudras (mouvement de mains) et l'expréssion de son visage et de son corps. Tout est très codifié : le maquillage et le costume permettent d'identifier les différents personnages. Tout les rôles masculins et féminins sont joués par des hommes, même si cela tend à évoluer.


Le démon de la forêt dans le public
La formation  de l'acteur durent entre 8 et 10 ans. Commençant très jeunes (12/13 ans), leurs corps grandissent avec l'exigence physique de leur art. 



Notre Asha et Lulu
Ce n'est qu'un court résumé car il est toujours très difficil de définir une forme d'art. De plus c'est un concept très étrange pour nous spectateur européen car ce n'est ni du théâtre, ni de la danse, ni une céremonie religieuse à part entière. On ne peut pas le faire rentrer dans nos catégories habituelles, puisque cela tendà être une alchimie parfaite de tout ça. (vers un art total?)


Dans les couloirs de notre école
Bien entendu nous ne serons pas acteur de Kathakali après 3 mois passés içi mais cela nous apporte un training intéressant pour l'acteur, qui nous semble primordial. En plus d'être un puit d'inspiration pour nous, la discipline dévelloppe la conscience du corps et du rythme (chose trop souvent négligé dans le théâtre européen).


Cours des juniors




Ce que l'on a remarqué et qui nous plait beaucoup, c'est qu'il y a toujours un engouement très fort de la part du public keralais. Une représentation de kathakali peut encore créer l'évenement de la ville. Elle attirent des spectateurs très différents, de tout âges. Le Kathakali a encore une place très importante dans la culture locale.

Les élèves de Make up
Kalamandalam est une institution qui vise à préserver et à transmettre le savoir des arts traditionnels du kérala. Célèbre dans le monde entier pour ses acteurs de kathakali, elle forme aussi à d'autres disciplines comme : le maquillage, les percussions, differentes danses féminines...



Sourires des petites danceuses
Selon la tradition, les élèves y vivent en communauté avec leurs maîtres, afin d'apprendre en résidence toutes les subtilités de leur art. Mais cette pédagogie Guru-disciple est en pleine évolution. Même si les élèves sont pensionnaire, les maîtres vivent à l'extérieur et l'emplois du temps est modifié. Pourtant le respect du maître reste un des aspect les plus important de la pédagogie.

Quand l'Argentine rencontre l'Inde
Le matin, les élèves pratiquent leur discipline et l'après-midi, ils reçoivent les cours commun à tous les écoliers (maths, écriture, langue étrangère...) leur laissant une chance de se diversifier dans leur avenir.


Shiva en danseur cosmique
Depuis une cinquentaine d'année, Kalamandalam reçoit des étudiants étrangers. Ils ne sont qu'une petite minorité venue du monde entier pour découvrir ces arts traditionnels.


La scène de Kalamandalam
Un "asha" (maître) leur est attribué, le temps de leur séjours. Jonglant entre les cours de leurs élèves et leur vie artistique, ils essayent d'apporter des réponses à ces étudiants bien particuliers et de leur enseigner les fondements de leur discipline.


Le Théâtre de Kalamandalam
Et nous y voici, cet art ancestral est devant nous. A nous de nous battre pour en capturer l'essentiel.

La bise des chatons....

samedi 18 janvier 2014

chat-pitre 2 : Le réveil dans le Kerala




Escale à Bengalore, après une semaine délicieuse à Hampi, avant de prendre un train pour le kerala.
Pour parler brievement de cette ville, une grosse metropole comme on peut en trouver partout. Mais c'est toujours amusant de croiser une femme en sari commandant son burger à Macdo. Un peu de shopping et en avant pour l'inconnu...




Cheruturuty, acte 1 (ou le trou-du-cul du Kerala) :




27/11/2013

Comme toujours on a aucun plan, aucune reservation, juste le nom de l'école et l'envie de s'y rendre.
Notre bonne étoile nous donne comme voisins de couchette, une petite famille indienne adorable. Kéralais d'origine, mais travaillant à Bengalore dans un hopital, ce sont des personnes très ouvertes et généreuses. Leur petite fille de 3 ans nous a bien fait rire même si elle ne parlais pas un mot d'anglais. A travers ses jeux d'enfants, elle nous démontrait à quel point le théâtre peut être un langage universel. Le père connait bien la région, il nous conseille de nous arreter 3 heures avant cochin. Très attentionné, il se réveille avant pour s'assurer que l'on ne se trompe pas et pour nous donner quelques derniers conseils.

Il est 4h du matin et nous voilà arrivé à la gare de Trichur. Assis sur nos sac, on regarde cette vie nocturne défiler : rickshaw allant et venant, les gens encore presque endormis portant leurs bagages, les retrouvailles, les aurevoirs... Cette ville ne brille qu'une fois par an, le jour où les élephants par dizaines viennent l'envahir.

Il nous reste une trentaine de kilomètres pour atteindre le lieu-dit. Luttant contre le someil nous montons dans un taxi ambassador blanc. Marie s'est endormie, je regarde par la fenêtre le paysage de cette jungle tropicale s'éveillé peu à peu. Nous arrivons devant les portes de l'école, elles sont fermés. Evidement il est trop tôt. Notre chauffeur de taxi, bien décidé à nous laisser entre de bonnes mains fait le tour des petits hotels environnant. Soit ils sont trop chères, soit il est trop tôt, soit on ne nous accepte pas. Il nous faut une petite heure avant de pouvoir obtenir une chambre. L'hotel ressemble à un grand resort qui n'aurait jamais été terminé. Nous sommes les seuls clients et, pour la première fois, notre hôte ne parle pas un mot d'anglais.




Après une petite sieste bien méritée, nous voila à la recherche d'un endroit où se restaurer. Après 20 minutes de marche le long d'une grande route nationnale, nous trouvons un petit restaurant. Pas de menu, toujours pas d'anglais et cette ettonement collectif de voir des blanc dans leur village. On peut le dire on a vraiment quitté les sentiers touristiques!

Beaucoup d'excitation à la découverte de cette nouvelle facette de l'inde et à la fois beaucoup d'appréhension quant au tournant que prend notre voyage.
En effet, après avoir dormis sur les route, nous décidons de poser nos bagages pendant deux mois dans ce village. C'est pour nous l'occasion de s'initier au théâtre traditionel du Kerala : le Katakali, et aussi découvrir un nouveau mode de vie en s'immergeant un peu plus dans cette culture.






mardi 7 janvier 2014

2014


 

Merci papa noël de nous permettre de continuer à raconter nos aventures sur internet!!!!

lundi 6 janvier 2014

Court billet d'humeur des chatons sur Hampi...

Hampi c'était il y a longtemps mais on s'en souvient encore!!!!

 Une semaine à Hampi, en dix "on a aimé" :

1- admirer les ruines d'un des plus grands empires hindou
2- s'émerveiller sur le paysage surréaliste des roches en équilibre
3- se balader dans l'atmosphère d'une ville sacrée (lieu de naissance du dieux singe : Hannuman)
4- observer les singes envahirent la ville
5- partir à l'aventure dans la jungle
6- chercher les plus beaux endrois pour contempler le soleil se coucher et se lever
7- apprécier la tranquillité roots de l'inde
8- dormir dans les bonnes vibrations de la shiva guesthouse
9- partager un moment musical avec les voyageurs de passages sur notre route
10- escalader les gros oeufs de pierre

Une destination qu'on ne cesse de vendre a tout ceux qu'on rencontre, bien plus authentique que les plages goanaises et tout aussi relaxante.