vendredi 2 mai 2014

Malaysia con la familia

Nous avons passé 15 jours magnifiques en Malaisie.
Arrivée à Kuala Lumpur, dans la grosse mégalopole asiatique avec une impression de débarquer du moyen-âge dans le 22ème siècle... On a aimé cette ville cosmopolites où malaisiens, chinois et indiens évoluent ensemble. Repas dans china town, découverte des oiseaux tropiquaux, visite du quartier d'affaire.... Après Kuala Lumpur nous nous sommes dirigés sur la côte est, avec un premier stop à Kota Barhu (Flâneries au marché central, découverte des arts traditionnels, visite de temples bouddhistes et rencontre d'un fabriquant de marionnettes d'ombre) puis avons relié en bateau les iles perenthian (plages paradisiaques, poissons multicolores, tortue de mer, le bonheur...).

Le temps semble s'écouler très très vite en voyage mais d'un côté le manque de nos proches se fait beaucoup ressentir. C'était une idée lançée en l'air en décembre, un projet que l'on pensait ne rester qu'un rêve, partager un bout de notre aventure avec nos deux familles réunies. Au kerala, nous reçevons un appel :"ça y est nous avons pris nos billets d'avion, on vous rejoint à kuala lumpur!"
Premièrement on a eu du mal à y croire puis c'est le début d'une longue organisation qui commence...
Il faut savoir que le projet n'était pas si evident car dans le lot des vacanciers, une jeune femme autiste de 29 ans, ma soeur, allait pour la première fois prendre l'avion pour se retrouver à l'autre bout du monde. Beaucoup de questions se sont alors posées, quelle allait être sa réaction? (décalage horraire? climat tropical? nourriture? environnement différent?)

hé bien pour tout vous dire, elle nous a énormement étonnée à tous! Et finallement c'est plutôt nous qu'elle a questionné. Le sentiment de protection des gens que l'on aime est quelque chose de naturel, surtout dans une situation aussi nouvelle que celle ci. Mais il faut apprendre à surmonter nos propres angoisses. Il y a eu des moments plus ou moins difficiles où il nous a fallut chacun trouver la patience de s'adapter mais nous n'avons rien vu de plus spectaculaire tout au long de notre voyage que son magnifique sourire s'émerveiller sur ce nouveau monde s'ouvrant à elle. Bien qu'il est parfois difficile de trouver l'harmonie entre tous, bien que accepter les défauts de l'autre est souvent compliqué,

 Ensemble avec beaucoup d'amour et de solidarité, on peut soulever des montagnes... 

CHARLINE IN MALAYSIA, CHALLENGE SUCCESS!

Voilà donc les photos de deux semaines très atypiques au cours de notre voyage :

































mardi 15 avril 2014

Le Népal : La vallée de Kathmandu



Il y a des temps immémoriaux, au coeur des montagnes Himalayennes, se trouvait un grand et splendide lac. Sur les rives de celui-ci, venait mediter un grand philosophe que les gens aimaient appeler "Bouddha". Originaire de la ville de Lumbini, dont il était le prince héritier, il décida plutôt de vouer sa vie à l'ascetisme. Après des années de retraite dans la foret il atteint l'illumination et invita ses fidèles à suivre sa voie. Ainsi il était devenu le Bouddha. Et de son séjour autour du lac naquit un lotus au beau milieu des eaux. 
La fleur resta là, intact, flotant paisiblement pendant des siècles. Bien longtemps après la mort de Bouddha, un second grand philosophe vint méditer au bord de ce lac. On l'appelait Manjushree, grand conquérant chinois, symbole de connaissance. Durant sa méditation, il perçu l'énergie du Bouddha originelle à l'interrieur du lotus siégeant sur le lac. Il décida donc propice de fonder un royaume sur ce lieu saint. On raconte que, tel le paladin Roland créant une brèche d'un coup de son épée Durandal, Manjushree ouvrit un passage dans la montagne avec sa lame, drainant ainsi les eaux du lac. La vallée de Katmandu était née.



Il y a des temps immémoriaux, dans cette fameuse vallée, des hordes de hippies en quête de defonse pas cher, et de pseudo spiritualité, arrivèrent. Ils accoutumèrent une partie de la population aux drogues dures, puis furent gentilment chassés par des legislations plus stricts. On raconte que certains hantent encore les prisons népalaises... Aujourd'hui ce sont les randonneurs qui viennent, en masse, souiller le toît du monde de leurs cannettes de coca et papier haribo. La polution est un gros problème ici.
Notament au niveau de l'air, les fumées toxiques reste tristement prisonnières des reliefs montagneux, ce qui fait la raison première de bien des décès chaques années. Ainsi la plupart des népalais portent un masque sur la bouche, leur offrant un sympathique look de ninja sherpa, ou de hooligan newar. 
Il est vrai que les Népalais sont vraiment sympathique. Mais en business ce sont de vrais enfants... Alors qu'ils ont les ressources necessaires pour devenir la Suisse de l'asie, ils en sont le pays le plus pauvre. Oui, plus pauvre même que l'Afghanistan (qui est en guerre depuis des lustres). Prenons l'exemple des energies ; le Nepal est, derriere le Brésil, le second pays le plus riche en hydroéléctricité. Mais pourtant, les habitants ont plus de huit heures de coupure d'electricité par jour ! Normal, ils en revendent plus de la moitié à l'Inde. Et biensure l'argent obtenu reste bien dans le bec des politiciens au pouvoir...
La liste des choses capilotractées est trop longues pour vous l'énumérer ainsi. Aussi il serait dommage de ne voir que cet aspect là du pays. Ce n'est pas une légende que de parler de la magnificence de ces paysages, de la gentillesse de ces gens. Le rythme est tranquil, les échanges sont très doux. Le népal n'a garder que les meilleurs parties des deux géants qui le cloisonnent. Il n'y a qu'a gouter sa cuisine pour s'en appercevoir. 
On y a passé un peu plus de trois semaines magiques à écrire, flaner, découvrir, chanter, faire la fête, manger, méditer, profiter, s'épanouir et puis s'aimer... 
(Surtout s'aimer.)