mardi 11 février 2014

Cheruturuty-Acte 2

La vue de chez nous
Les jours qui suivirent notre inscription à l'école, nous nous mirent à la recherche d'un petit nid douillet. 
Mais l'entreprise s'avèra plus difficile que prévu. La peur de l'étranger semblait les refroidir. Nous balayâme ainsi plusieurs refus. C'est alors que nous découvrîment que nous n'étions pas les seuls étudiants étrangers. 
Et en faisant appel à leur solidarité, les portes s'ouvrirent. Une bielo-russe adorable nous receuillit quelques temps. Le temps que notre appartement finissent d'être construit. 

Et cette communauté de personnes, venue du monde entier, est toujours un soutient quand nous perdons la foi. 

Ainsi nous partageons cet appartement à l'indienne avec un couple d'argentin et cohabitons aussi avec deux sri-lanké, une française et une brésillienne.

Mais qu'est-ce c'est qu'avoir un appartement à l'indienne?

Et bien (comme dans tout pays où l'eau n'est pas potable) il faut aller la chercher dans le puit.
Conçevoir les toilettes autrement qu'avec un siège et papier toilette.
S'adapter à la vegétation envirronnante et au climat tropical.
Faire attention où l'on met ses pattes de chatons pour ne pas croiser un serpent.
Espérer ne pas se faire modre par un chien sauvage. (pas envi de finir à l'hopital avec des injections anti-rabbique)
Admirer les naissances de poussin et de chatons.
Vivre d'une autre manière.

Bon on est loin du standing européen, mais on est plus heureux que jamais sans trop savoir pourquoi.

Peutêtre parcequ'on est isolé de nos repères.
Peutêtre parcequ'on s'est crée un quotidien bien différent de notre routine parisienne.
Peutêtre parceque quand sortir de chez soi signifie reçevoir tant de sourires, d'attention de la part d'inconnus, on se sent vivant.
Notre oeil est sans arrêt solicité et notre cerveau s'agite.

Sans parler leur langue, on se rend compte que la communication ne s'arrête pas à des mots. Surtout lorsque l'on est face à des gens qui veulent vraiment créer le dialogue.

Voici quelques instants volés au hasard :
Les images sont souvent plus éloquentes que les mots.

Les chatons dans le magazine locale
Notre copain du Rajasthan

We are becomming crazy!

Notre machine à laver

Party on the rooftop

Torche ingénieuse made in Sri Lanka

Sur le chemin de la maison

Notre puit, Eau 100% fiable!

Devant notre résidence indienne

Sur le chemin de l'école

La fille à Piero!
Trop d'enfants dans ce pays!
ça se passe à côté de chez nous...
instant du quotidien
Le maître et son élève

ça aussi ça se passe chez nous... (Green room at home)



 Les chatons sont en pleine organisation de la suite de leurs aventures, bientôt des nouvelles surprenantes...
Bien la bise des tropiques...


5 commentaires:

  1. Le temps n 'a plus d 'importance.La vie semble s'ecouler avec lenteur.La beaute omnipresente.On ne quitte pas ;on emporte avec soi.Merci de nous faire rever

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  2. Elle est belle la fille de Piero ! Il a l'air ´daliesqué ´ le fils de Jean . Bon , ils ont l'air très heureux les chatons .

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  3. Mais qu'est ce que c'est que ce pays où dans des maisons neuves il n'y a pas d'eau courante ! Il est vrai que cela permet aux garçons d'apprendre à laver leur linge ( occupation saine ).Mais pourquoi fait il beau tout le temps ? Pourquoi les gens sourient ils toujours ? C'est pas juste ... Et c'est quoi cette bicoque dans la jungle ? C'est celle de Jane et Tarzan ? A très bientôt mes chatons : je retourne au turbin ( mais bientôt la quille ) Mam

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  4. Je réitère, toujours un plaisir de vous lire, de vous voir vivre vos envies et de voir Lu en pagne laver son linge.
    Sur ce je pars avec Madame au brésil, un peu de tropiques nous sera également fort agréable.
    Bisous a vous deux

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  5. vous nous faites revé je suis avec Rubis , on se prevois un voiyage aussi loin de tout pendant 3 jour mais vous vous etes magique , continuer vos aventure des bisous xxx des chinois

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