lundi 21 octobre 2013

Delhi - Deux préssions pour Lucien

Nous sommes à la fin de notre deuxième journée de voyage. Pourtant j'ai le sentiment que cela fait des mois, mon porte-feuille aussi...

Ici tout n'est pas que luxe, calme et volupté. Quand on dit que le meilleur voyage est celui que l'on n'a pas fait ; on est loin de se tromper. Par mes lectures, et mes rencontres, je m'etais fait une vision, ou plutôt, un mirage de ce pays. Les couleurs, les odeurs, la pauvreté... Tout ce que rabachent les recits de voyageurs. Mais dans ma petite tête de bearnais, aucun de ces mots n'etaient a la hauteur de la realité.

Quand tout ces concepts deviennent tangibles : on est forcé de constater notre propre insouciance. Tel Candide decouvrant que tout n'est pas au mieux dans le meilleur des monde. On s'interoge, on philosophe, on relativise. Et je crois que l'on apprend beaucoup ; sur les hommes, sur nous même, sur les diarées aigues... J'aurais pu naitre gamin des rues, avoir perdu mon bras droit. Et pour autant degager plus de joie de vivre que certains Français sous lexomil. Trève de perigrination !

Delhi est une ville garguantuesque, elle ne possede pas vraiment l'aspect authentique que je recherche. Nous logeons dans un quartier ( plus ou moins ) accessible de cette megalopôle ; Pahar ganj.
Le quartier des routards, et des roublards aussi... Les petites ruelles de ce bazar sont jonchés d'echoppes en tout genre. Des myriades de vehicules se claxonnent dessus a tue-tête, se frayant chaotiquement un chemin entre les vaches et les passents. A notre premiere sortie il y avait comme un goût suicidaire d'oser s'y balader. Jusqu'à present, je n'ai pas eu de contact avec les locaux qui soit denoué d'interets. Cependant il semble que cela soit propre a Delhi. C'est du moins ce que nombre de voyageurs nous dirent : "Leave Delhi, leave Delhi..."
Et c'est ce que nous entreprenons de faire ! Aujourd'hui, après avoir visité les majestueuses ruines de l'empire moghol, nous avons defini un itineraire a travers le Rajastan (il manque un "h"). Nous partons a la decouverte du pays des Maharaja (il en manque un ici aussi) avant de nous frayer un chemin vers le sud.

Les gens disent que le sud de l'inde est plus acceuillant, moins oppressant. Une chose est sure ; entre ce que l'on te raconte et ce que tu vis, il y a le faussé de ta perception. Et je compte bien la mettre a l'épreuve !

3 commentaires:

  1. Oui en effet il ne faut pas s'attarder à Delhi. Delhi n'est pas "Panam" et la culture diffère tellement .
    Comme tous la première fois que l'on débarque en Inde vous avez été pris dans cette spirale de couleur ,de monde ,d'odeur (la chaleur intense et perpétuelle est souvent à l'origine de ces désagréments pas tous déplaisant heureusement) .
    Continuez les petits à nous faire rêver au temps où nous aussi partions à la découverte de cette civilisation (36 years ago)
    Quand on n'a pas le choix on est obligé de relativiser et puis c'est une autre culture ,des religions très fortes .
    Quelle chance nous avons d'être observateur(pas voyeur) et c'est dur parfois .
    Lulu apprendre à lâcher tes watts ,prendre le temps de respirer de contrôler les gestes ,le corps et les pensées .(la perception dont tu fais allusion).../

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  2. Quand quittez vous Delhi les chatons ? Mam

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  3. Et c'est parti mon kiki. En effet, exit la télécommande, plus moyen de zapper lové au fin fond de son canapé dans un joli décors aseptisé, ne reste qu'a accroché sa ceinture et en voiture Simone.
    Qu'il est bon de vous lire, de retrouver à travers vos yeux cette agitation, cet affectueux bordel sans nom, aujourd'hui carte postale kitch de mon esprit.
    Une bidis, un tchaï , un lassi banane et en route pour la suite.

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