lundi 28 octobre 2013

Fatherpur sikri : moment de paix sur la route entre agra et jaipur

Dernière étape avec les empereurs moghol avec d'arriver au pays des maharadjas. Ce fut une simple excurssion sur notre route (mais on y serait bien resté...).


Avant tout un peu d'histoire du lieux:
Cette citadelle a été bâtie par l'empereur Akbar (le grand père de sha jahan, celui qui a construit le taj mahal... si vous suivez..). Devenue capital de l'empire moghol, elle fut pourtant abandonné à peine 15ans après sa construction car l'apport en eau ne suffisait pas à subvenir au besoin de la population.

La petite histoire maintenant:
Akbar était un souverain à l'esprit très curieux, il avait, pour cela, 3 femmes (qui avait chacune leur propre palais afin de ne pas créer de querelles). Elles étaient toutes les 3 de religions différentes : une hindou, une musulmane, et une catholique. Mais aucune d'elles n'arrivaient à lui donner un héritier. L'empereur, inquiet, alla trouver l'ermite Sheikh Salim Chishti en haut de la colline de Sikri. La benediction du saint lui apporta 3 fils avec son épouse musulmane. Pour le remercier, il decida de construire sa forteresse en ces lieux.
Une charmante histoire qui fait de cet endroit, un lieu saint, où pelerins de toutes religions viennent faire un voeu sur la tombe de l'ermite.


Il est en deux parties : le palais et le jama masjid (partie consacré à l'ermite).
Nous on s'est plus consacré au jama masjid. Il y a vraiment de bonnes energies qui se dégage de ce lieu de tolerance spirituelle.
La mosquée, toujours en activité, appelle, de part son architecture (symboles des 3 religions gravés dans les ornements des voutes) au partage et à la reflexion.
Ce n'est peutêtre pas pour rien que sur l'immense porte d'entré, à côté des versets du coran, est écrit la formule : "le monde n'est qu'une passerelle traverse le sans bâtir ta maison".



C'est un homme du village qui avec passion nous a guidé à travers ces pierres et nous a apporté beaucoup de clef pour nourir notre route. On a eu de vrais échange avec lui. Une bribe de conversation me reste en mémoire :
"Nous: et toi c'était possible pour toi, où rêves tu d'aller, de voyager?
Lui: je suis heureux dans le village où j'ai grandit, j'ai une femme que j'aime, des enfants et de quoi subvenir à leur besoins, alors pourquoi partir?"
Son sourire émanait une profonde sérénité...





Petits chatons foufou,


           on a encore beaucoup 

de choses a apprendre...

1 commentaire:

  1. Je crois que je vais retenir pour ma carte de vœux , le proverbe de la grande porte de la mosquée : il est très beau . Il pourrait être bouddhiste . Il est universel . Bisous les chatons. Mam

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